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2009-11-19T06:42:00+01:00

Grisette me manque

Publié par Wondermaman


Les 15 jours qu'a duré la maladie de Grisette, je n' ai pensé qu'à elle.
Tous mes soucis sont allés vers ses soins, son bien-être, veiller à ce qu' elle puisse manger, administrer les médicaments, la tenir propre, l' aider à se déplacer, essayer de la rendre heureuse.

Je n'ai pas eu le temps de penser à moi.

Et puis, dimanche, elle est morte :  il a fallu agir, nettoyer, l'enterrer .

J'étais "stupéfaite" comme on l' est toujours face à  la mort, stupéfié .

C'était aussi un certain soulagement .

Et même je me suis dit :

" Au moins, elle ne fera plus pipi partout, je pourrai laisser la porte de la grande pièce ouverte et je n'aurai plus à la surveiller pour l' empêcher de faire des bêtises".

Et puis voilà, je m'aperçois qu' elle me manque.

Napo est à Jean-Pierre.

Léa est ma chatte, mais elle est sauvage et souvent acariâtre, j' essaie bien de lui expliquer depuis quelques jours qu' elle pourrait se montrer plus affectueuse à mon égard , et certes, elle fait des efforts  ... sans plus...

Grisette  me regardait avec amour.

Longtemps, je l' ai crue stupide avant de comprendre qu' elle était aussi intelligente que les autres, mais qu' elle était  "un affectif sur pattes".
Son handicap, c' était cet  affectif  immense qui la rendait idiote.

Grisette ne comprenait rien : elle m'aimait, bêtement, stupidement, comme une brave petite chatte.

Le matin, elle venait prendre son petit déjeuner avec moi et je l' avais "dressée" à grimper sur le tabouret à côté de moi et à grignoter délicatement son petit morceau de beurre, sans mettre les pattes sur la table !

Je lui parlais, elle  me répondait et miaulait au seul son de ma voix.

Je crois qu' elle aimait ma voix.

Lorsque j' étais à  l'ordinateur, elle s' étalait, ronronnante sur la souris, devant l' écran et me regardait avec des yeux de crapaud mort d'amour.

Je protestais : "Dégage, je ne vois pas ce que je fais !" , je la poussais un peu, elle revenait irrémédiablement à sa place initiale.

Elle se couchait sur mes copies, en travers de mes feuilles de cours, sur mes livres et je  protestais faiblement en la déplaçant comme une pâte molle : "Je ne peux pas travailler ...."

Immanquablement, elle revenait ronronner en travers de mon travail ...

Personne sur le clavier, personne sur mes copies, personne ne me regarde plus avec cette adoration béate que je ne voyais même pas tant j' y étais habituée.

Je me sens très seule et très vide.

Je découvre que Grisette m' aimait et que son amour me manque.

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commentaires
L
<br /> Un seul être vous manque et tout est dépeuplé...<br /> Que dire de plus<br /> <br /> <br />
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