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2011-08-25T04:44:00+02:00

Lundi 8 août - Saint Jean Pied de Port - Orisson - 10 km

Publié par Wondermaman

 

Cinquième jour.

 

Je marche pour Marianne.

 

10 km seulement, mais ça grimpe !

 

J'avais peur d'affronter les Pyrénées et finalement, c'est beaucoup plus facile que je ne le pensais.

 

J'avale mes 10 km de montagne grimpante en à peine 4 heures.

 

Eglise de Saint Jean

 

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  Fromage de brebis. Abricots.

 

 Je marche.

 

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Il fait beau.

 

Nuage de pluie - cape de pluie .

 

Soleil.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Je marche.

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Nouveau  nuage de pluie - cape de pluie.

  Je marche.

 

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Arrivée à Orisson .

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bonne soupe chaude.084

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dortoir au refuge d'Orisson. 6  lits superposés .

Il fait frais, presque froid.

 

Le soir, à table, c'est vraiment l'auberge espagnole :

- 2 Allemands

- 2 Australiens

- 3 Brésiliens

- 3 Espagnols

- 4 Italiens

- 2 Québecoises

- 2 Suisses Allemands - dont un avec l'ânesse Myriam.

- 6 Belges

- 2 Calédoniens

- 6 Portugais

Je suis la seule Française.

 

087

 

 

A la fin du repas, chacun se présente dans sa langue.

 

 

Esméralda et Valério sont Italiens.

Esmeralda marche avec Valério, son fils, gentil garçon de 14 ans, tête d'adolescent un peu boudeur - pas vraiment enchanté d'aller à pied à Saint Jacques de Compostelle !

Esméralda lui beurre ses tartines , en vraie mama italienne. Elle a les yeux bleus et un sourire de Madone.

 

 

 

 

 

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Annette et Yvonne sont soeurs - Québécoises, très rigolotes, avec un accent pas possible !

 

Je sens que je vais parler espagnol et italien avec un fort accent québecois.

 

Sabine est Suisse-Allemande.

 

Hudo est Allemand. Il fume beaucoup. Il boit beaucoup. Il peine dans les côtes. Il est seul. Il est triste. Il a l'air très malheureux.

 

Jeanne-Elisabeth et Julien viennent de Nouvelle Calédonie. Julien porte un prénom et des yeux bleus qui emplissent les miens de larmes.

 

A la toute fin, après que chacun se soit présenté - chacun ayant déclaré : "Je vais jusqu'à Santiago"  ou "Je vais à Logrono" ou " Je m'arrête à Pampelune." , deux petits jeunes, à l'extrême bout de la table se lèvent :

 

" Ben nous, on est de simples randonneurs. On faisait une rando dans le coin et on s'est retrouvés là. On n'y connaît rien. On sait même pas où c'est, Saint Jacques ! "

 

Rires et applaudissements .

 

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